15
Nov
2008

die-in en gare de Lorient

Après leurs camarades trégorois, c’était au tour d’une quinzaine de Vannetais de s’allonger sur le sol de la gare afin de dénoncer la disparition progressive de leur langue tout autant que l’hypocrisie des pouvoirs publics en la matière.

En effet, la direction de la SNCF refuse toujours de faire une place aux langues minoritaires. Cela va à l’encontre de sa mission de service public (la majorité des usagers rencontrés se montre favorable aux revendications du collectif), mais aussi de la bonne volonté de certains employés qui, une fois de plus, nous témoignent leur soutien et seraient prêts à faire avancer ce dossier.

Combien de fois devrons-nous encore jouer les morts afin que la « patrie des Droits de l’Homme » daigne nous accorder la possibilité d’utiliser notre langue dans la vie publique ?


Ai’ta hag an SNCF par polosdruff

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