04
Déc
2014

Presqu’île de Rhuys : Rencontre avec le président de la communauté de communes et maire de Sarzeau

Le collectif Ai’ta! Bro Gwened a rencontré le président de la communauté de communes de la presqu’île de Rhuys et maire de Sarzeau, M. David Lappartient, le 29 novembre dernier.

Au cours de cette rencontre, nous avons remis un dossier avec nos propositions pour valoriser la langue bretonne dans l’espace public que ce soit au niveau de la communauté de communes de la presqu’île de Rhuys ou de la ville centre de la presqu’île.

Sarzeau, a validé le niveau 1 de la charte « Oui à la Langue bretonne » signée en 2007, et s’est engagé en 2011 en faveur du niveau 2. Elle pourrait cependant gagner à une meilleure cohérence de ses objectifs pour la langue bretonne. Certaines actions qui ont été abandonnées pour les niveaux 1 et 2 comme la mise en valeur du patrimoine communal à l’aide de panneaux bilingues, missionner l’Office de la langue bretonne pour étudier les noms de lieux de la commune, ou bien encore opter pour un bilinguisme systématique pour toute nouvelle signalétique auraient pourtant contribué à mieux rendre visible la langue bretonne dans l’espace public, présence qui reste à ce jour marginale ou « folklorisante ». 

Nous avons appelé également à une politique volontariste ambitieuse au niveau de la communauté de communes de la presqu’île de Rhuys. Cela permet en outre, dans un territoire à fort potentiel touristique, à tout un chacun, habitant de la commune et visiteur, de s’imprégner de la culture et de l’identité locales.

Une telle politique menée en amont de tout projet, à travers une charte interne d’utilisation de la langue au sein de la collectivité, ne constitue qu’un très faible surcoût pour les finances publiques. La commune proche de Plescop (4 800 hab.), ayant validé le niveau 3 de la charte, et en passe de valider le niveau 4 (niveau le plus élevé de la charte) a ainsi mené une étude financière démontrant que le coût annuel de la charte était de 0,013 % des dépenses globales de la commune soit… 1 078 €.

A l’heure où tout espoir de voir ratifier la « charte européenne des langues régionales » est définitivement enterré, il est capital que la langue bretonne puisse être valorisée dans l’espace public dans ses différentes composantes (voir la langue sur différents supports employés quotidiennement, entendre la langue dans ces mêmes espaces publics et pouvoir être en mesure de l’employer pour les bretonnants) par les différentes collectivités locales bretonnes.

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