20
Fév
2016

Ai’ta ! rencontre la communauté de communes d’Auray-Quiberon

Le collectif Ai’ta! Bro-Gwened a rencontré la communauté de communes Auray Quiberon Terre Atlantique (AQTA) le 16 février 2016. Nous avons été reçus par Monsieur Fabrice ROBELET, Vice-président en charge du projet de Pôle d’Echange Multimodal (PEM) d’Auray et maire de Brec’h, Monsieur Emmanuel OGER, directeur des services techniques et Madame Morgane HAMON en charge du PEM d’Auray.

Nous avions adressé un courrier le 8 janvier 2016 à l’attention du président Monsieur Philippe LE RAY pour lui demander de prendre en compte la langue bretonne dans le futur PEM d’Auray et également de mettre en place une véritable politique linguistique pour la langue bretonne au sein d’AQTA.

Nous avons donc présenté un dossier complet contenant des propositions. Nous avons par exemple proposé que soit signé par AQTA la charte « Ya d’ar brezhoneg » (« Oui à la langue bretonne »). Nous avons toutefois insisté sur le fait que cette signature ne doit pas être une fin en soi mais doit être un outil permettant l’usage réel de la langue bretonne à travers l’ensemble des compétences de la collectivité. Il est ainsi primordial de nommer un vice-président en charge du suivi de la politique linguistique et également un ou des agents afin que la langue bretonne soit prise en compte dans chaque service de la communauté de communes. Nous avons également préconisé la mise en place d’un comité de suivi avec les communes et les associations du territoire pour évaluer régulièrement les actions mises en place et les progrès à réaliser.

Monsieur ROBELET nous a remerciés de rappeler l’importance pour les collectivités d’agir pour la langue bretonne, cela étant trop souvent oublié parmi les autres politiques à mener. Il nous a été annoncé qu’un courrier serait envoyé par AQTA à la SNCF afin de demander une réelle prise en compte de la langue bretonne au sein du futur PEM d’Auray. Monsieur ROBELET nous a également annoncé qu’il évoquerait le sujet de la langue bretonne lors de la prochaine réunion des vice-présidents et que cela serait aussi à l’ordre du jour d’une prochaine commission culture.

Nous avons donc bon espoir qu’une politique linguistique volontariste soit mise en place par AQTA, sur un territoire où la langue bretonne est encore bien vivante grâce aux associations qui y travaillent au quotidien.

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