06
Sep
2017

Macron : Ankoù ar Brezhoneg – le fossoyeur de la langue bretonne ?

Rassemblement samedi 9 septembre à 11h devant la permanence parlementaire de Richard Ferrand à Châteaulin

Diwan menacé, prénom Fañch interdit, langue bretonne mise à l’écart du domaine public : Macron sera-t-il le fossoyeur de la langue bretonne ?

  • Une semaine après la rentrée scolaire, de nombreuses écoles Diwan ne peuvent fonctionner normalement du fait de la suppression brutale des emplois aidés décidée par le gouvernement.
  • De la même façon, l’activité de centaines d’associations et d’emplois (cours du soir, radios, théâtre, festivals…) qui œuvrent à la survie de la langue bretonne sont menacés en Bretagne suite à la remise en cause des contrats CAE-CUI.
  • Mercredi 13 septembre, le tribunal de grande instance de Quimper rendra sa décision concernant le prénom Fañch. Il est fort probable que ce jugement entraine l’interdiction du libre choix d’un prénom breton par les parents pour leurs enfants.
  • A bientôt deux ans de la signature de la convention spécifique concernant la langue bretonne entre l’Etat et la région Bretagne, les engagements concernant la présence de la langue bretonne dans la vie quotidienne et l’espace public ne sont toujours pas mise en œuvre (télévision, radio, numérique, signalétique).

La langue bretonne ne doit plus être considérée comme une langue étrangère en Bretagne !

Nous réclamons donc au Président de la République, au gouvernement et aux députés de la majorité LREM, dont Richard Ferrand est le chef de groupe de :

  • Revenir sur la décision de suspendre les emplois aidés afin de préserver les emplois dans les domaines de la langue et de la culture bretonne.
  • Permettre aux écoles Diwan de bénéficier du forfait scolaire de façon obligatoire afin de pérenniser les postes nécessaires et de donner au réseau d’enseignement par immersion le statut spécifique dont il a besoin pour son développement.
  • Modifier la circulaire du 23 juillet 2014, inspirée des principes de la terreur décidées en 1794 et interdisant encore aujourd’hui de donner les prénoms bretons de notre choix à nos enfants.
  • Appliquer rapidement les engagements de la convention Etat-Région de 2015.
  • Donner un statut officiel à la langue bretonne

Rendez-vous : Samedi 9 septembre à 11h00 devant la permanence parlementaire de Richard Ferrand, 2 rue Baltzer à Châteaulin

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